Les oiseaux du parc national de Killarney, Co Kerry

Le parc national de Killarney présente une incroyable diversité d'espèces d'oiseaux ; certains sont résidents, tandis que d'autres sont migrateurs et n'y passent qu'une partie de l'année. On compte plus de 450 espèces d'oiseaux en Irlande, dont plus de 140 ont été recensées dans le parc national.

Le pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) adulte est brun, avec une tête claire et une queue blanche caractéristique. C'est le plus grand rapace d'Irlande, avec une envergure pouvant atteindre 2,4 m. Les femelles sont environ un tiers plus grandes que les mâles, pesant environ 6 kg, contre environ 4 kg pour un mâle moyen. Les juvéniles sont d'un brun plus foncé que les adultes et ne développent leur queue blanche qu'à l'âge de 3-4 ans. Les pygargues à queue blanche peuvent vivre plus de vingt ans.

Chouette effraies ©Emerald Park

Les chouettes effraies sont une espèce résidente rare, principalement présente dans le centre et le sud de l'Irlande. Elles ne se reproduisent plus dans de vastes zones du nord, de l'ouest et de l'est de l'Irlande. Elles ont été inscrites sur la liste rouge en Irlande en raison d'un déclin important de leur population nicheuse. La population européenne est actuellement considérée comme « en déclin ».

Les martins-pêcheurs vivent le long des ruisseaux, rivières et canaux irlandais. Leur plumage aux couleurs vives est très distinctif. Le dessous est d'un rouge orangé vif, tandis que les ailes et l'arrière de la tête sont bleu foncé. Le dos, le croupion et la queue sont d'un bleu vif, presque électrique, ce qui attire généralement l'attention sur un oiseau en vol.

Malgré ses couleurs vives, les martins-pêcheurs peuvent facilement passer inaperçus, perchés immobiles sur une branche au bord d'un ruisseau ou d'une rivière à l'affût de poissons. Pendant la saison de reproduction, les femelles présentent une petite tache rouge à la base du bec, invisible chez les mâles adultes.

Son cri est un « chee-kee » sifflé et aigu, fréquemment répété. C'est généralement l'un des premiers signes de la présence d'un martin-pêcheur le long d'un ruisseau ou d'une rivière.